Le 1er juillet 1916 est déclenchée l’offensive de la Somme, à laquelle les Canadiens échappent, partiellement. Le premier jour de la campagne, plus de 60 000 Britanniques perdent la vie et les combats entraîneront l’annihilation quasi complète du Royal Newfoundland Regiment à Beaumont Hamel, en France.
Mais en septembre, même les Canadiens sont appelés à participer à une série de nouvelles attaques. Le 15 septembre, la 2e Division d’infanterie canadienne lance plusieurs attaques bien ciblées contre le petit village français de Courcelette. Le 22e Bataillon composé de Canadiens francophones, également appelé le « Van Doos », et le 25e Bataillon (Nova Scotia Rifles) capturent l’objectif et repoussent 17 contre-attaques allemandes pendant quatre jours de combats rapprochés.
Les combats, qui se poursuivent en septembre et en octobre, laissent les Canadiens exsangues. Seuls d’incessants barrages d’artillerie, qui finiront par détruire les positions allemandes sur le terrain, permettront aux soldats canadiens et britanniques de déclarer la victoire. L’épuisement des deux parties et l’arrivée de l’hiver mettent fin à la bataille de la Somme.
Les combats de la Somme ont fait près de 24 000 victimes et blessés du côté canadien. Le bilan humain de cette bataille demeure aussi controversé aujourd’hui qu’il l’était à l’époque.
— Texte par Joel Ralph