Mot de passe oublié

Accueil  /  Livres  /  En vedette  /  Biographie



Parcourir par :
Affichage des résultats 1-5 (de 52)
 |<  < 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10  >  >| 

Jacob-Isaac Segal 1896-1954. Un poète yiddish de Montréal et son milieu
par Pierre Anctil

Jacob-Isaac Segal, un des premiers écrivains en langue yiddish au Canada, est l’auteur d’une œuvre littéraire à la fois riche et moderne. Né en Ukraine en 1896 et immigré à Montréal en 1910, Segal a fortement contribué à l’essor d’une littérature yiddish dans la métropole québécoise. Auteur de douze recueils de poésie ainsi que de plusieurs essais et chroniques, il s’est taillé une place de renom dans le monde juif d’Europe de l’Est et de New York. Son écriture, empreinte de lyrisme et de mysticisme, a ouvert la voie à un important courant littéraire dans la diaspora juive en Amérique du Nord.

Dans cet essai, l’anthropologue Pierre Anctil retrace le parcours littéraire du poète Jacob-Isaac Segal et son milieu. Tout en faisant découvrir au lecteur l’œuvre du poète grâce à des traductions inédites du yiddish vers le français, il montre que l’écriture de Segal reflète, à plusieurs égards, le cheminement des Juifs arrivés en Amérique du Nord depuis la Russie, l’Ukraine et la Pologne au début du XXe siècle.

Lisez notre critique

Tommy Douglas
par Vincent Lam

Homme des Prairies, Tommy Douglas était d’ascendance écossaise. Il croyait profondément en l’apport du mouvement coopératif au bien commun. Il se lança d’abord dans une carrière de boxeur avant de devenir ministre de l’Église baptiste. Il abandonna ensuite la chaire du prêcheur pour la tribune du politicien et se fit connaître comme un redoutable orateur. Il fut pendant dix-sept ans premier ministre de la Saskatchewan, où il implanta un système de soins de santé universel qui allait servir de modèle à tout le Canada.

À partir de 1961, comme leader du Nouveau Parti démocratique, Tommy Douglas s’est révélé un irréductible défenseur des libertés civiles. Il s’opposa farouchement à Pierre Elliott Trudeau quand celui-ci imposa les mesures de guerre, en 1970. C’est grâce à lui que la social-démocratie s’est établie durablement sur la scène politique canadienne.

Lisez notre critique

Thérèse Casgrain : la gauchiste en collier de perles
par Nicolle Forget

Thérèse Casgrain est un formidable personnage qui a traversé presque tout le siècle dernier. On se souvient d’elle surtout pour avoir été la « suffragette en chef » lors de la longue marche des femmes du Québec vers l’obtention du droit de vote. Mais là ne se résume pas son influence sur la société québécoise et canadienne. Issue de la grande bourgeoisie canadienne-française du début du vingtième siècle, Marie-Thérèse Forget aurait pu se contenter de consacrer ses loisirs aux réceptions et aux œuvres pies, comme les femmes de son milieu. Profondément éprise de justice, elle s’investit au contraire dans des batailles de toutes sortes, mettant à profit son temps, son argent, son sens de l’organisation et son vaste réseau de connaissances. À contre-courant de son milieu, de sa classe et de son sexe, elle est convaincue qu’elle peut infléchir le cours de l’histoire et s’y emploiera jusqu’à la fin. C’est son aversion pour l’injustice, qui la mène vers l’action politique. Première femme chef de parti au Québec et au Canada, elle dirige le CCF et sera du comité qui présidera à la transformation de ce parti en ce qui deviendra le NPD, en 1961. Pour Thérèse, la politique est d’abord et avant tout l’instrument des réformes sociales. Outre le droit de vote des femmes, elle réclame pour elles le droit de pratiquer la médecine et le droit, ainsi que la pleine capacité juridique pour les femmes mariées. Elle se battra également pour que les allocations familiales soient versées à la mère au Québec, pour la paix dans le monde et pour les droits des Amérindiennes.

Acheter en ligne sur Renaud-Bray.com

Lisez notre critique

Le Mandarin de l'ombre : de la Grande noirceur à la Révolution tranquille
par Roch Bolduc

Sans doute l'un des plus discrets des hauts fonctionnaires qui ont jeté les bases de la Révolution tranquille, Roch Bolduc a mis un certain temps à sortir de l'ombre. Il faut dire que mettre en place des structures administratives ou créer une fonction publique de haute qualité ne propulse pas ses responsables sous les projecteurs. Roch ­Bolduc fut pendant un certain temps éclipsé par les Jacques Parizeau, Claude Morin, Arthur Tremblay, Michel Bélanger, Guy Frégault, etc. Fédéraliste entêté, il prend ­discrètement ses distances à l'arrivée au pouvoir des péquistes en 1976. Par ailleurs, profondément Québécois, il résiste aux appels du pied des Trudeau-Marchand-Lalonde et préfère passer au privé où il était comme un poisson dans l'eau.

À son retour au pouvoir en 1985, Robert Bourassa l'appela aux plus hautes fonctions de l'administration publique québécoise et lui fit ouvrir ensuite les portes du Sénat grâce à la complicité du premier ministre Brian Mulroney.

Roch Bolduc a le verbe haut et les idées claires. Il n'est pas à l'aise avec l'image de la Grande Noirceur ni tout à fait confortable avec certaines improvisations de la Révolution tranquille. Il a choisi de se raconter. Son parcours est fascinant. Le lecteur attentif pourra trouver entre les lignes un regard implacable sur la naissance du Québec moderne.

Acheter en ligne sur Renaud-Bray.com

Lisez notre critique

Thaïs
par Denise Girard

Féministe de la première vague, Thaïs Lacoste-Frémont s'est employée avec beaucoup d'énergie à ouvrir aux femmes le chemin vers leur liberté. Issue d'une grande famille bourgeoise montréalaise, elle a réorienté la philanthropie dévolue aux dames de sa classe vers l'éducation civique et l'action politique. Même si l'histoire n'a retenu que le nom de ses soeurs, Marie Gérin-Lajoie et Justine Lacoste-Beaubien, Thaïs a elle aussi marqué la vie ­sociale du Québec, en plus d'avoir élargi son action aux plans ­national et international.

La vie de cette militante éprise de justice et d'équité sert ici de témoin pour toutes ces femmes qui, encore aujourd'hui, se battent pour leurs droits démocratiques, malheureusement si fragiles. Cette biographie retrace le difficile parcours de celles qui ont lutté pour accéder au droit de vote et obtenir la reconnaissance juridique.

Acheter en ligne sur Renaud-Bray.com

Lisez notre critique

Affichage des résultats 1-5 (de 52)
 |<  < 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10  >  >| 
Support history Right Now! Donate
© Histoire Canada 2016
Feedback Form
Feedback Analytics