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Louis-H. Lafontaine et Robert Baldwin
par John Saul

Aux yeux de John Saul, le Canada n'est pas né en 1867. Il a véritablement été fondé, bien des années plus tôt, par deux visionnaires : Louis-Hippolyte LaFontaine et Robert Baldwin. Alors qu'ils étaient de tempéraments opposés et que chacun affrontait sa part de tragédies personnelles, ils sont parvenus, de concert, à forger des principes et des politiques qui réussiraient à unifier le pays.

Après l'Union de 1840, ces leaders du Bas et du Haut-Canada se sont associés pour fonder un mouvement réformiste et réclamer un gouvernement responsable, soumis au pouvoir des élus plutôt qu'à celui des gouverneurs impériaux. Durant leur ministère, de 1848 à 1851, en dépit d'une opposition parfois violente, ils ont jeté les bases d'une nation plus juste. Ils ont reconstruit l'appareil judiciaire, établi un système public d'éducation, officialisé le bilinguisme et dessiné les plans d'un réseau routier national.

Depuis des années, John Saul se passionne pour les destins croisés de ces deux hommes. Il nous en trace ici un double portrait inoubliable.

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Échos d'une mutation sociale: Anthologie des textes du père Georges-Henri Lévesque
par Jean-François Simard et Maxime Allard

Certains hommes marquent le destin d'un peuple. Georges-Henri Lévesque est de ceux-là. Rarement une personne aura-t-elle autant contribué à façonner le Québec d'aujourd'hui. Georges-Henri Lévesque est un personnage complexe. Homme d'Église, il a participé à la sécularisation de la société canadienne-française par un appel à la non-confessionnalisation des coopératives de production. A une époque où le clergé était massivement conservateur, il entra en conflit avec plusieurs politiques de Maurice Duplessis. Sa réflexion, ses opinions et ses actions soulevèrent l'ire de plusieurs évêques et politiciens. Il fut dénoncé à Rome mais il en revint avec la bénédiction du pape Pie XII. A une époque où le Québec affichait un faible taux de scolarisation, il fut le fondateur de la première véritable Faculté des sciences sociales de langue française en Amérique du Nord. Plusieurs de ses étudiants formeront la première génération des grands mandarins qui investiront les fonctions publiques fédérale et provinciale à partir des années 1960. Avec son cri de ralliement La liberté vient aussi de Dieu !, il a théologiquement anticipé et cautionné ce qu'on appelle depuis la Révolution tranquille. Sous-estimer sa contribution à la mutation de la société québécoise revient à méconnaître une page importante de notre histoire nationale. La grande attention médiatique dont il a été l'objet au cours de sa vie ne rend pas totalement justice à la richesse de sa pensée. Derrière l'orateur de talent et le pédagogue passionné se cache un rédacteur prolifique dont on a oublié la richesse des écrits. Cette anthologie regroupe de ses textes et conférences en quatre grandes thématiques : théologie sociale, sciences sociales, politiques sociales et solidarité sociale.

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Lionel Groulx et le réseau indépendantiste des années 1930
par Mathieu Nöel

Ce livre rend compte d'une recherche inédite dans des fonds d'archives très riches. Il remet en lumière l'activité militante et les débats intellectuels de différents représentants de la mouvance nationaliste qui gravitait autour de Lionel Groulx.

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Madeleine Émond: la vie scandaleuse d’une cabaretière
par Marcel Myre

Madeleine Émond est une autre femme inconnue en Nouvelle-France. Elle est la fille de Marie Lafaye qui faisait partie du premier contingent des Filles du roi arrivées à Québec en 1663. Élevée à l'île d'Orléans, elle travaille d'abord comme servante pour un cabaretier dans la Basse-Ville de Québec. Devenue enceinte d'un homme inconnu, Madeleine Émond sent le besoin de s'éloigner de Québec en épousant Nicolas Dupuy, un négociant en fourrures. Après un séjour à Nicolet et à Lachine, elle est abandonnée par un mari irresponsable qui s'installe aux Grands-Lacs. C'est alors que pour survivre elle ouvre un cabaret clandestin à Ville-Marie. Défiant les lois du mariage, surtout avec un soldat, elle donnera naissance à plusieurs enfants hors mariage. Mais après un temps, les autorités religieuses et judiciaires auront raison d'elle. Pour éviter une condamnation humiliante à Montréal, elle retourne à l'île d'Orléans, sa place natale, avec les deux filles qui lui restent de ses nombreuses maternités. C'est là qu'elle finit ses jours quelque temps après âgée de seulement trente-cinq ans. Pendant des années déchirantes en Nouvelle-France, Madeleine Émond a réussi à survivre malgré le rejet de son entourage. Elle mérite quand même notre admiration.

 

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Fernand Lindsay: un éducateur conscient de sa mission
par René Pageau

Fernand Lindsay n'a pas eu à chercher pour arriver à ce qu'il est devenu. Il avait une route à suivre et il l'a suivie intuitivement, instinctivement, inspiré comme un créateur et un révélateur de la beauté. Il est né et il a vécu dans des milieux qui l'ont toujours favorisé. Sa vie a été le rayonnement de ce qu'il a reçu et partagé, en toute simplicité, avec une aisance et un naturel déconcertants. Il a été un homme, à toutes les étapes de sa vie, comme étudiant, comme professeur, comme prêtre éducateur, comme musicien, qui inspirait, rassemblait et suscitait, souvent sans en prendre conscience, l'admiration. Il a été un homme d'intuition et de présence, un éveilleur qui a mis tout son talent au service de la musique.

Entouré d'une armée de collaborateurs, le plus souvent des bénévoles, il a été un initiateur, un éclaireur, un visionnaire, à la suite de quelques autres, qui avait la conviction que la beauté rapprochait de Dieu. La musique, c'était sa vocation, sa mission. Il n'en a pas fait une profession, ni une carrière, il en a fait son apostolat. Les honneurs qu'il a obtenus, les prix, les décorations, les médailles, les doctorats honorifiques, confirmaient sans doute la richesse de son talent, l'excellence de son travail, mais révélaient surtout la mission qu'il avait reçue.

 

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