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Étienne Chartier : La colère et le chagrin d’un curé patriote
par Gilles Boileau

Tout au long de sa vie, le curé Étienne Chartier a dérangé. Il a ferraillé avec les évêques, les notables et ses confrères du clergé, en particulier avec les Messieurs de Saint-Sulpice. Il a prêché, il a beaucoup écrit, il a erré. Jusqu'en Louisiane et en Acadie. Mais, avant tout, il a été un prêtre généreux, un pasteur dévoué, un curé enraciné dans son milieu, sensible aux problèmes de ses paroissiens.

Avant de devenir prêtre, ce fils de la Côte-du-Sud fut d'abord journaliste, avocat et instituteur. Puis il fut recruté par le curé Painchaud pour être le premier directeur du collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. À l'inauguration de cet établissement, en septembre 1829, il prononça un discours qui eut des conséquences sur le reste de sa vie. Le message était clair: c'est par l'éducation donnée dans les collèges que les Canadiens pourront s'épanouir et se libérer de l'empire des «Bretons» (Anglais) de qui il n'y a rien à attendre.

Curé de Saint-Benoît dont l'idéal rejoint celui des patriotes au moment des troubles de 1837, Chartier quitta le Bas-Canada au lendemain de la bataille de Saint-Eustache pour se réfugier aux États-Unis où il joua un grand rôle dans le mouvement patriotique. Finalement, déçu par Papineau et désespérant de la cause pour laquelle il avait lutté, il accepta, contre son gré, les conditions imposées par Mgr Bourget pour rentrer au pays et reprendre ses fonctions de curé, avant de mourir dans une solitude malheureuse.

Ce prêtre engagé, sans cesse en lutte contre l'injustice, était avant tout un homme de coeur, lui qui, déjà en 1833, écrivait: «Si un jour le peuple devait être malheureux, le prêtre devra être à ses côtés pour essuyer ses larmes.»


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René Lévesque
par Daniel Poliquin

Franco - ontarien, le romancier et essayiste Daniel Poliquin a toujours été un observateur averti de la politique québécoise. On se souvient de la critique virulente du nationalisme québécois qu'il proposait dans Le Roman colonial (Boréal, 2000). On pourrait donc s'étonner de le voir signer aujourd'hui un portrait de René Lévesque, figure paternelle par excellence de ce même nationalisme.

Poliquin peint pour nous un René Lévesque extraordinairement attachant, dont les profondes qualités humaines et morales ressortent comme dans bien peu de livres écrits sur lui. Et, bien sûr, comme toujours chez Poliquin, la passion de l'histoire, avec ou sans majuscule, de même que son talent pour l'anecdote savoureuse font de ce René Lévesque une lecture inoubliable.


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