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Langue et politique au Canada et Québec
par Marcel Martel et Martin Paquet

Les historiens Marcel Martel et Martin Pâquet présentent une ample synthèse de l'histoire du rapport entre langue et politique au Canada et au Québec. Les questions linguistiques y ont constamment fait l'objet de débats. De la Conquête à la Révolution tranquille, de la crise du Règlement 17 aux différents jugements de la Cour suprême, ces débats souvent virulents suscitent une forte mobilisation des citoyens, dans la rue, dans les médias ou devant les tribunaux, des citoyens profondément soucieux de la reconnaissance de leur langue et de leurs droits. Ces derniers obligent ainsi les États à intervenir de diverses manières : commissions d'enquête, recours aux lois et au droit, et même surveillance de l'action citoyenne par la police. Les responsables politiques veillent à canaliser une prise de parole publique souvent turbulente afin d'assurer l'ordre public et l'homogénéisation de la population sur le territoire.

C'est à une fascinante histoire de bruit et de fureur, de débats et de combats, de tensions mais aussi d'apaisements que convie Langue et politique au Canada et au Québec. Cernant l'enjeu linguistique dans la longue durée, cet ouvrage montre avec nuance, sans parti-pris mais avec empathie, à quel point la langue se situe depuis plusieurs siècles au cour de la vie politique du pays. Plus qu'un livre d'histoire, il offre un regard nouveau sur l'un des grands enjeux de notre époque.

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L'Oeuvre de Camille Laurin: la politique publique comme instrument de l'innovation sociale
par Jean-François Simard et al.

Pour la majorité de la population québéquoise,Camille Laurin est identifié à la Charte de la langue française, mieux connue sous le nom de loi 101. C'est là un raccourci qui ne rend pas justice à l'ampleur de l'oeuvre de cet innovateur social, dont la politique linguistique ne constitue qu' un élément. Épris de justice sociale, Camille Laurin est passé de l'exercice de la psychiatrie à l'action politique pour agir sur les déterminants sociaux qui conditionnaient les agisements individuels de ses concitoyens.

Aussi serait-ce bien mal le connaître que de croire qu'il s'est engagé en politique active sans un plan d'action bien défini qu'il était déterminé à réaliser. Camille Laurin voulait éradiquer les vieux complexes et les atavismes nourris par des siècles de conditionnement social et culturel qui avaient produit un peuple soumis et peu entreprenant. Il a commancé par la politique linguistique ,un peu en service commandé, car elle constituait une urgence sociale.C'était la pointe de l'iceberg qui incluait aussi la culture, l'éducation, la recherche scientifique et bien d autres facettes qui devaient agir sur la fierté et la capacité d'action de ses compatriotes.

Les contributions de ce collectif d 'auteurs, dont plusieurs furent de très proche collabotateurs de Camille Laurin,démontrent qu'il a réussi la transformation social qu'ils souhaitait. Au point,pourrat-on écrire, que la Révolution tranquille serait demeurée inachevée sans son apport.

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Histoire de la nation métisse dans l'Ouest canadien
par Auguste-Henri Tremaudan

De la Rébellion de la rivière Rouge (1869-1870) à l'Insurrection du Nord-Ouest (1884), les vastes territoires de l'Ouest du Canada - qui allaient devenir les provinces du Manitoba et de la Saskatchewan - connurent des années mouvementées. La nation métisse, née de mariages - anciens entre Blancs et Amérindiens, réclame son autonomie devant l'avancée de la culture anglo-protestante au lendemain de la création du Canada. Louis Riel (1844-1885), chef des Métis et fondateur du Manitoba, personnifie à lui seul le martyre de la nation métisse: éternel rebelle, il sera pendu pour trahison en 1885. Michel Lapierre, dans sa préface à la présente édition, souligne l'importance du personnage: «Pour ne plus que le joug de la monarchie anglaise, poids européen, persiste à traverser l'Atlantique, ce penseur laïque et démocrate songeait à une confédération républicaine de tous les peuples du Nouveau Monde.»

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Les Réformistes: Une génération canadienne-française au milieu du XIXe siècl
par Éric Bédard

« L'histoire que l'on écrit est toujours fécondée par le présent. Le projet de ce livre a pris forme à la fin des années 1990, dans un moment de grande morosité collective. Comme je ne voulais pas ajouter ma voix au concert des cyniques, et que je suis allergique à la fuite en avant des marchands de rêves, j'ai cherché dans notre histoire une autre génération confrontée à des défis semblables aux nôtres [.]. Par delà le siècle et demi qui nous sépare de la génération des réformistes, j'ai eu l'impression de retrouver des incertitudes similaires face à l'avenir. Les uns comme les autres vivent les lendemains troubles de grandes espérances. Le temps des réformistes n'est ni celui des mythes fondateurs, ni celui des Grands Soirs. C'est un temps désenchanté, morose même; un temps de prudence, non d'élans prophétiques. En allant vers les réformistes, mon but n'était pas de réhabiliter des personnages « illustres » ou de dénicher un programme d'action pour l'avenir [.]. J'ai plutôt voulu comprendre les questions qu'ils s'étaient posées et les réponses qu'ils avaient fournies, et voir comment, par la pensée et par l'action, ils avaient conjuré les angoisses d'un présent incertain. »

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Pourquoi j’ai fondé Le Devoir : Henri Bourassa et son temps
par Mario Cardinal

Le 18 novembre 1910, Henri Bourassa se déchaîne dans Le Devoir, qu’il vient de fonder. Il réagit à une lettre que sir Wilfrid Laurier, premier ministre du Canada, a publiée la veille dans La Presse pour défendre un projet de loi. Bourassa accuse Laurier d’être un « collaborateur du journal aux sacs de sel, aux courses de brouettes, aux racontars scandaleux, aux potins grotesques ! ».Durant toute sa vie d’homme public, Henri Bourassa a déploré la vénalité des journaux qui se vendaient au plus offrant. C’est pourquoi celui qu’il a créé, Le Devoir, devait être indépendant, envers et contre tous. « Nous tuerons le journal plutôt que de le laisser dévier de sa route ! » a-t-il promis.Petit-fils de Louis-Joseph Papineau par sa mère, Bourassa a dû porter toute sa vie l’héritage de ce grand homme. Politicien, journaliste, orateur – le plus éloquent de son temps, à une époque où l’assemblée publique était le lieu des grands débats –, il a été de toutes les luttes. Infatigable, il n’eut de cesse qu’il n’eût obtenu l’indépendance du Canada face à l’impérialisme britannique et le respect des droits des Canadiens français, écartés du développement de l’Ouest et bafoués au Manitoba et en Ontario.Le Devoir, il l’a voulu libre de toute attache. Ce journal a servi de véhicule à ses luttes pendant sa vieet les a poursuivies avec la même énergie depuis cent ans.

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