Marie-Laure Chevrier

Marie-Laure Chevrier de l'École Anne-Hébert en Colombie-Britannique

École Anne-Hébert
Vancouver, Colombie-Britannique

Finaliste — Édition 2011 des Prix du Gouverneur général pour l'excellence en enseignement de l'histoire canadienne

À l’occasion du 100e anniversaire de la fondation du village francophone de Maillardville, à Coquitlam, en 2009, l'enseignante a soumis à la Société francophone de Maillardville un projet de livre qui raconterait la vie d’un illustre pionnier de la communauté arrivé en 1909 ainsi que l’histoire du début de l’établissement des francophones dans cette province.

Le livre a finalement été reconnu comme outil pédagogique par le Ministère de l’Éducation de la Colombie-Britannique et un projet de guide pédagogique est en cours. Le livre s’adresse aux élèves des niveaux intermédiaire et secondaire.

Je suis née aux Îles-de-la-Madeleine, archipel québécois sis au beau milieu du Golfe St-Laurent. Dès mon jeune âge, j’ai été attirée par l’apprentissage des langues et la connaissance du monde. À l’âge de quinze ans, un voyage-échange dans les Prairies canadiennes confirmera mon intérêt et ma capacité de joindre la culture à la langue.

C’est à Québec que j’obtiendrai mon premier diplôme en enseignement des langues secondes, soit le français ou l’anglais et que débutera ma carrière d’enseignante. En 1974, je suis partie pour la Louisiane, où, pendant deux ans, j’ai aidé bon nombre d’élèves descendants d’Acadiens, ces ancêtres qui sont aussi les miens, à refaire les bases du français. Puis, je suis revenue dans mes îles natales enseigner l’anglais à la Polyvalente. Six ans plus tard, me revoilà étudiante à l’UQAM, puis enseignante à Beloeil.

En 1989, en compagnie de mon ex-conjoint, j’ai déménagé mes pénates à Vancouver. J’ai déniché un emploi sur mesure dans le village de Maillardville où j’ai eu le bonheur de travailler parmi les descendants des Pionniers et de tisser des liens entre eux et l’école. J’ai aussi, au cours de ces huit années, consacré trois étés à l’obtention d’une maîtrise en lettres françaises de l’Université de Californie à Santa Barbara qui furent à l’origine d’une première publication mettant en scène mon lieu d’origine. Forte de cette première expérience d’écriture, lors du 100e anniversaire de Maillardville, en 2009, j’ai publié Le rêve de « M.Maillardville » en hommage aux Pionniers et pour faire connaître leur histoire, aux jeunes, en particulier.