Histoire au travail : Nelle Oosterom

Nom : Nelle Oosterom
Employeur : Histoire Canada
Poste : Rédactrice en chef adjointe pour le magazine Canada’s History
Localité : Winnipeg, Mantioba
Nombre d'années d'implication : 33 ans

Quelles sont vos tâches habituelles dans votre travail?

En tant que rédactrice, je passe la plus grande part de mon temps à mon bureau, à exécuter des tâches variées liées à la production du magazine et au contenu en ligne pour le site Web de Canada’s History. Je travaille en étroite collaboration avec les autres membres de l’équipe du magazine, ainsi qu’avec les auteurs qui y contribuent. Je fais des recherches sur le matériel à utiliser dans le magazine et en ligne, je rassemble des renseignements, j’écris des articles et des critiques, je fais des entrevues pour la baladodiffusion et naturellement, je m’acquitte de la tâche ingrate d’éditer les textes pour les rendre les plus lisibles, exacts et intéressants possible pour nos lecteurs.

Quel est le meilleur aspect de votre travail?
Le meilleur aspect, c’est quand tous les éléments d’un article sont rassemblés sur une page d’une manière qui me porte à penser que les gens vont vouloir le lire sur-le-champ – ou du moins s’arrêter un instant pour apprécier la mise en page puis décider de lire l’article ultérieurement. Quand tout le magazine prend forme de la sorte, je trouve cela particulièrement satisfaisant.

Quel est l’aspect le plus difficile de votre travail?

Parfois, des difficultés techniques peuvent nous faire perdre beaucoup de temps, que ce soit parce que les choses ne fonctionnent pas comme elles le devraient, ou simplement parce que ça prend du temps pour apprendre de nouvelles notions. Par exemple, je cherche encore une façon de produire une émission de baladodiffusion qui ne prend pas trop de temps. Il ne suffit pas de placer une entrevue brute sur le Web – il faut la monter de façon à soutenir l’attention de l’auditeur.

Comment vous êtes-vous intéressée à l’histoire?

J’ai toujours été intéressée par l’histoire et comme pour beaucoup de gens, mon intérêt a grandi avec le temps et quand j’ai commencé à réaliser que j’avais vécu l’histoire récente, et que j’en avais été témoin.
Par exemple, j’ai passé la plus grande partie de ma carrière à travailler comme journaliste, principalement pour La Presse canadienne, où ma tâche consistait principalement à enregistrer – sur le terrain ou à mon bureau de rédactrice – de grands événements nationaux. C’est ce qu’on appelle écrire une « ébauche de l’histoire ».

Que conseil donneriez-vous aux étudiants intéressés par un travail semblable?

Ce travail consiste principalement à communiquer l’histoire aux gens d’une façon intéressante. Il ne suffit pas de connaître l’histoire; il faut aussi la présenter d’une façon qui permettra d’informer, d’éclairer et de divertir les gens. C’est donc une bonne idée d’obtenir une formation en journalisme, de maîtriser les principes de base de la narration, puis d’en apprendre le plus possible sur la façon de présenter des textes intéressants sur l’histoire dans les différents médias – imprimés, en ligne, diffusés, etc.