Mot de passe oublié

L'examen de doctorat

C’est l’automne et la chaleur étouffante disparait pour laisser place à un climat propice à la lecture et à l’étude.

Je m’apprête maintenant à confronter l’examen de doctorat. C’est une étape charnière qui me permettra de changer mon statut du simple « étudiant au doctorat » à celui plus prestigieux de « candidat au doctorat ». En d’autres mots je serai promu de « pseudo-docteur » à « presque-docteur ». De façon plus concrète, cela veut dire que la scolarité et les examens seront terminés et que je pourrai me consacrer à la recherche et à la rédaction de ma thèse. Mais il reste quand même au moins deux ans et demi avant de compléter le tout.

En quoi consiste l’examen de doctorat? Et bien je dois d’abord préparer une liste de lecture. Cette bibliographie comporte livres et articles complémentaires à ma recherche principale. Bref, il s’agit d’élargir le sujet de ma thèse. Dans mon cas, ma thèse portera sur les relations interculturelles dans la ville de Québec, entre 1845 et 1920. Mes sujets de lecture pour l’examen de doctorat portent donc sur les relations interculturelles dans la province de Québec et sur les relations interculturelles des populations d’origine irlandaise en Amérique du Nord. Par exemple, j’ai lu des textes sur la manière dont les Chinois et les Irlandais vivaient ensemble à San Francisco (en résumé : ils n’étaient pas bons amis). Ensuite j’ai minutieusement annoté chacun des textes, ce qui m’a gardé occupé pendant plusieurs mois. Je viens tout juste de compléter les lectures. Maintenant c’est l’heure d’écrire. Il y a deux épreuves écrites portant sur ces lectures et un examen oral final au mois de décembre.

Posté : 2010-11-08 19:48:56 par Patrick Donovan | avec 0 commentaires


Patrick Donovan

Originaire de Québec, Patrick Donovan entreprend un doctorat en histoire à l’Université Laval. Il est boursier du FQRSC. De 2004 à 2009, il a travaillé au Centre Morrin à Québec, notamment comme directeur exécutif. Il s’implique dans plusieurs organismes dédiés au patrimoine. Il a siégé comme vice président de QAHN (Quebec Anglophone Heritage Network).

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